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Essai de Galileo.ai, l’outil de génération de template par l’IA
On avait déjà testé pour vous Relume et aujourd’hui, on s’attaque à son concurrent le plus direct : on a fait un essai de Galileo.ai
Galileo.ai fait la promesse, tout comme Relume, de générer un site à partir d’un descriptif. Voici donc l’essai de Galileo.ai.
Plus exactement, Galileo est plutôt un outil de génération de wireframes soit à partir d’un prompt, soit à partir d’une image. Cela revient au même, car l’image est simplement analysée par une IA puis transformée en prompt. A partir de là, Galileo va faire le même travail de conception et, à partir d’un simple phrase générer plusieurs wireframes.
Essai de Galileo.ai : Une interface inspirée de chatGPT
L’interface ressemble beaucoup à celle de chatGPT à une différence près, c’est qu’il est possible d’éditer les wireframes qui sont générés. On retrouve la même organisation de page, ce qui n’est pas à l’avantage de Galileo, quand on considère l’ergonomie assez faible de chatGPT.
On l’a donc essayé pour vous et, honnêtement, on n’a pas été très emballé.
Deux mode de génération possible
Galileo.ai fonctionne sur le même principe technologique que Relume. C’est à dire qu’après avoir analysé un prompt, le programme se charge de générer des composants UI avec des images et du texte, eux aussi générés par une IA.
Evidemment, ça fonctionne parfaitement bien du moment qu’on ne cherche pas à avoir de résultats précis. C’est à dire que oui, l’IA sait générer un wireframe, mais c’est comme ouvrir un œuf surprise, on ne sait pas vraiment ce que l’on va obtenir.
Un outil très facile à prendre en main
Pour voir comment cela se passe, nous avons essayé de refaire le site de Wexperience.
Notre premier prompt consiste à décrire ce que fait notre agence.
Le deuxième prompt est simplement une invite à générer notre site. Rien de plus facile et simple.
Suite au premier prompt, Galileo propose de lui même une arborescence de page et de contenus. Il ne nous reste qu’à valider ou à ajuster la demande. Cela rappelle vraiment très fortement la manière d’interagir avec chatGPT.
En quelques secondes, on récupère plusieurs propositions de maquettes mobiles.
Le résultat est plutôt simpliste et sans intérêt. Les maquettes proposées sont très génériques, et leurs contenus pas du tout spécifiques. On comprend alors que Galileo n’est pas du tout allé chercher les contenus de notre site actuel et propose une sorte de résultat standard sans grand intérêt.
On a d’ailleurs refait le test avec un autre sujet et le résultat n’est pas franchement plus convaincant.
Modification des maquettes par prompts
Modification des maquettes par boutons de style
L’outil semble vraiment s’adresser à des gens sans connaissance de conception plutôt qu’à des professionnels du design. Comme vous le voyez, le petit bouton Figma permet de copier-coller les templates dans Figma. C’est plus intuitif que dans Relume, mais ça ne permet pas de récupérer tous les wireframes en une fois.
Essai de la fonctionnalité de génération de maquette par insertion d’image
Galileo permet aussi de trouver de l’inspiration en utilisant d’autres maquettes de site. Par curiosité, nous avons aussi essayé cette fonctionnalité en proposant de refaire notre site en partant de sa homepage actuelle.
Nous n’avons fait qu’un essai, mais le résultat ne nous semble pas probant, tant il est éloigné de la proposition de départ. A tel point que l’on peut se demander l’intérêt d’une telle fonction.
Conclusion : un produit encore en gestation qui s’adresse à une population de non designers
Pour nous, Galileo.ai est encore loin d’être un outil utilisable. Le peu de tentatives que nous avons réalisées nous laissent vraiment sur notre faim.
Il faudra sans doute attendre encore pas mal de temps avant de pouvoir en tirer quelque chose, contrairement à Relume qui est vraiment exploitable.
On ne voit pas bien qui pourrait utiliser Galileo dans un mode projet. L’outil semble encore bien trop sommaire pour être exploité de manière professionnelle.