Blog
Retour aux articlesRéalité virtuelle : quand ça marche et quand ça marche pas
Partager
Catégories
Réalité virtuelle : quand ça marche et quand ça marche pas
Amazon : le simulateur de salon
Deux exemples montrent que la réalité virtuelle n’est pas toujours convaincante quand il s’agit de ecommerce.
Amazon, avec Amazon Showroom, propose une expérience assez pauvre et digne des années 2000. Là, il s’agit de pouvoir simuler l’intégration d’un meuble dans un environnement en 3D.
Malheureusement, le simulateur ne permet pas grand chose d’autre que d’interchanger les objets à visualiser, quand à l’environnement en 3D, il ne permet que quelques ajustements assez pauvres et ne permet pas à l’utilisateur d’utiliser son propre intérieur.
Le réalisme, même s’il est sympathique, est celui d’un jeu vidéo. Mais il en faudrait beaucoup plus pour arriver à projeter l’utilisateur.
Rimowa : un configurateur de bagage
Rimowa est une marque de bagages. Son configurateur permet de modifier à loisir un modèle, très haut de gamme, de valise. Assez simple, et laissant, en réalité peu de possibilités, le simulateur reste assez convaincant, car il permet en quelques clics d’arriver à ses fins avec un résultat visuellement satisfaisant.
Le rendu de la valise semble assez proche de ce que pourrait être la réalité, et cela devrait suffire, à mon avis, à provoquer le désir de la transfo, d’autant que de nombreuses magnifiques photos de la valise suffisent par ailleurs à faire le job.
La réalité virtuelle n’est pas bonne à prendre dans tous les cas. Avant de se lancer un tel projet, il faut vraiment réfléchir à la manière dont on veut projeter l’utilisateur dans le produit. Est-ce un produit technique sans matière organique où un rendu réaliste peut être facilement atteint ? Ou bien est-ce un produit contenant des étoffes, des matières naturelles ? Dans ce cas un réalisme suffisant pourra être dur à atteindre et la simulation pourra apparaître comme décevante à l’utilisateur.