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Reconnaissance visuelle : une source infinie de nouveaux services

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Reconnaissance visuelle : une source infinie de nouveaux services

Paiement par reconnaissance faciale chez Caixabank en Espagne

 

Pendant que les débats en France sur la reconnaissance faciale font rage, il semble qu’il y ait des pays où son intégration pose moins de questions. Ou du moins, où les choses semblent avancer plus vite que la Loi et permettent rapidement de nouvelles expérimentations.

Paiement par reconnaissance faciale

En Espagne, Caixabank va tester pendant 3 mois le paiement par reconnaissance faciale dans un Nestlé Market. Ne me demandez pas ce qu’est un Nestlé Market, une chose est sûre, le géant de l’agro-alimentaire semble intéressé de savoir si la reconnaissance faciale va permettre de désengorger les files d’attente à ses caisses.

 

Pour que ses clients puissent l’utiliser, il leur suffira simplement d’utiliser l’app de Nestlé et d’y enregistrer leurs visages, puis de l’associer à leurs infos de paiement. Le reste sera… magique, puisqu’il n’y aura plus qu’à présenter son visage devant une caméra pour effectuer son paiement.

Paiement par reconnaissance visuelle de plaque d’immatriculation

Cette fois, c’est à Taïwan que ça se passe. La startup Autopass permet déjà à 1,5 million de ses abonnés de bénéficier de nombreux services liés à la reconnaissance visuelle de la plaque d’immatriculation de leur automobile.

 

Une fois la plaque enregistrée, Autopass permet à ses utilisateurs de bénéficier de nombreux services “invisibles” d’être activés : comme le paiement à la pompe, par exemple, sans sortir sa CB. Mais, apparemment, et d’après cet article, les possibilités de simplifier la vie des automobilistes sont énormes et variés (autre exemple, le paiement des places de parking).

 

L'application Autopass

 

La reconnaissance visuelle : nouvelle interface de l’expérience client

Les algorithmes d’IA ont virtuellement la possibilité d’identifier n’importe quel objet dans la nature. Le visage et les plaques d’immatriculations n’en sont que deux exemples, mais ils montrent à quel point cette technologie va pouvoir faciliter, dans de nombreuses situations, les interactions, et permettre de rendre plus fluide de nombreux services.

 

Évidemment, cela ne se fera pas sans le consentement des utilisateurs, mais en réalité, comme l’explique ce journaliste de AnalyticsIndiaMag dans un article passionnant sur l’hyperpersonnalisation et ses dangers, ceux-ci sont déjà prêts à jouer le jeu tant que les entreprises seront capables de faire preuve d’un total niveau de transparence quant à la récolte et à l’utilisation des données.

 

Se concentrer sur les besoins réels des utilisateurs.

Mais à part pour les aspects légaux pour lesquels la RGPD en Europe donne un cadre très strict et très clair, je ne pense pas qu’il faille rejeter totalement une technologie, mais, au contraire, qu’il faille l’expérimenter le plus vite possible, sur de petits panels pour commencer, et, en tout cas, arriver à se familiariser avec et comprendre le plus vite possible comment en tirer un avantage concurrentiel.

 

Créer des scénarios d’usage, imaginer ses services relèvent avant du domaine de la conception centrée utilisateur, tel que nous la pratiquons chez Wexperience, et permettent d’intégrer intelligemment une technologie à un besoin réel des utilisateurs. Si vous pensez que l’UX peut vous permettre de mieux réfléchir à la conception de services innovants, contactez-nous !

 

Excellente journée !

 

 


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