Blog
Retour aux articlesConseils pratiques pour l’UX Writing
Partager
Catégories
Conseils pratiques pour l’UX Writing
L’UX writing consiste à rédiger des textes qui aident les utilisateurs à interagir plus facilement avec les interfaces numériques. En effet, le travail des rédacteurs est de faire en sorte qu’un utilisateur navigue avec succès sur un site, et donc à améliorer son expérience.
Soigner l’UX writing, c’est aussi amener vos utilisateurs à effectuer une action précise. En effet, les mots, lorsqu’ils sont bien choisis, ont une importance toute particulière. Ils encouragent les utilisateurs à passer à l’action, ce qui vous permet d’augmenter votre conversion.
Pour qu’un utilisateur ait accès à toutes les informations nécessaires, l’UX Writing comprend la rédaction des éléments suivants : étiquettes, menu, boutons, termes et conditions, messages d’erreur, etc.
Le rédacteur UX a plusieurs missions :
- Adopter une communication naturelle entre l’utilisateur et le produit
- Simplifier et clarifier les données
- Réduire au minimum les étapes nécessaires à l’accomplissement d’une tâche
- Rendre la réalisation des tâches pratique et réussie
- Rendre les utilisateurs satisfaits de leur utilisation du produit
Conseil n°1 : Etre concis
Il faut transmettre un message de manière efficace en utilisant le moins de mots possible. Chaque mot doit servir un objectif. Réduire les mots à un tel point signifie qu’enlever le moindre mot rendrait la phrase incomplète.
Conseil n°2 : Utiliser un langage simple
Éviter d’utiliser un langage technique, qui pourrait ne pas être compris par les utilisateurs. Au contraire, il est préférable d’adopter des mots courants, c’est-à-dire plus ancrés dans le langage des utilisateurs. Par exemple, le terme “S’abonner” parle beaucoup plus à l’utilisateur que “Soumettre”, ce qui lui permet de se faire une idée plus précise de son action.
Conseil n°3 : Adopter un ton positif
Utiliser des phrases qui ont une connotation positive induit un sentiment de gaieté, c’est pourquoi il est important d’éviter l’ajout de mots négatifs ou même de doubles négations telles que “Ne pas suivre”.
Un ton positif aide l’utilisateur à mieux comprendre le mot littéral, ainsi que les émotions qui lui sont associées. De plus, lorsque le vocabulaire utilisé sur l’interface correspond au vocabulaire de l’utilisateur, celui-ci se sent alors compris et confiant. Par exemple, l’utilisation de “Oups” témoigne d’une aimable excuse, alors qu’une simple “Erreur” signifie littéralement une erreur, et rien de plus.
Conseil n°4 : Utiliser la voix active
Lorsqu’il interagit avec un produit, l’utilisateur doit se sentir à l’aise. L’utilisation de la voix passive dans une phrase donne à l’interface l’impression d’être une tierce personne, ce qui rend la communication peu naturelle. A contrario, l’utilisation de la voix active donne à l’utilisateur l’impression d’interagir avec une personne réelle. Le fait de désigner les utilisateurs par “Vous” et l’interface par “Nous” contribue à donner un aspect plus naturel et humain !
Conseil n°5 : Utiliser le temps présent
Lorsqu’un utilisateur effectue une action, il attend une réponse immédiate et apprécie davantage avoir un retour d’information au présent. Cela témoigne de la fin de la tâche et donc de sa réalisation !
Conseil n°6 : Simplifier les chiffres
Après avoir recueilli des données, l’utilisateur ne veut pas perdre de temps à les traiter pour obtenir les informations qu’il désire. Il est important de fournir des informations directes, comme par exemple “aujourd’hui”, “demain”, ou “hier” pour indiquer les événements proches ou passés.
Conseil n°7 : Utiliser le langage des utilisateurs
Lors de la conception d’une interface, il est essentiel de se demander quelles sont les attentes de l’utilisateur, ses besoins, mais aussi ses habitudes. Plus l’utilisateur est compris, plus l’interface lui paraîtra simple, intuitive et efficace. Et utiliser le langage propre à l’utilisateur, c’est lui montrer que ses besoins, ses attentes et ses habitudes sont prises en considération.
L’assurance Heyme.care, destinée uniquement aux jeunes, utilise par exemple un langage léger, décontracté et simple. Ils n’hésitent pas à se mettre à la place de l’utilisateur, et donc à le tutoyer, ce qui est fortement apprécié chez les jeunes !
Conseil n°8 : Rendre les informations claires
Un utilisateur est toujours un peu sceptique quant à l’utilisation des interfaces numériques. Pour améliorer la compréhension d’une action à effectuer, il convient de clarifier au maximum les informations données.
Les humains sont avant tout des êtres visuels, d’où l’intérêt, par exemple, de faire appel à des pictogrammes ou des images. Toutefois, dans certains cas, l’utilisation d’un simple pictogramme peut s’avérer insuffisant à la compréhension d’une action. Il est alors préférable, dans ce cas-là, d’apporter du texte afin de mieux transmettre l’information et ainsi apporter une navigation plus fluide et agréable.
La véritable clé, c’est se mettre à la place de l’utilisateur, pour savoir quel complément d’information lui apporter !
Afin d’appliquer au mieux ces différentes pratiques, le rédacteur UX travaille les textes aux côtés d’un UX designer, de manière à concevoir des interfaces digitales les plus efficaces possible. Mettre les utilisateurs en confiance et les rendre satisfaits, c’est pouvoir augmenter vos chances de conversion.
Via UX Magazine : Tips for UX Writing.