Blog
Retour aux articlesEntre nocode et vibecoding, que devez-vous choisir ?
Partager
Catégories
Entre nocode et vibecoding, que devez-vous choisir ?
On entend désormais beaucoup parler de nocode et de vibecoding, vous savez, cette manière de développer par prompts avec une IA, qui, en principe, ne vous demande pas de connaissances de codage.

Vibe coding, nocode, quelles différences ?
Le vibe coding, c’est un peu le tube du moment, la mode qu’il ne faut pas manquer. Vibecoder, c’est magique. Vous faites un prompt, vous avez une application fonctionnelle générée en quelques instants. Pas besoin de savoir coder, ni vraiment d’avoir des connaissances informatiques. Et quand vous avez quelque chose à modifier, vous le demandez simplement à nouveau avec un prompt. Ça a l’air magique et ça l’est.
Enfin, ça l’est dans une certaine mesure, et comme pour tout ce qui touche à l’IA, une fois qu’on a un peu dépassé les premières impressions, on se rend compte que tout n’est pas aussi facile qu’on l’imaginait. Le vibecoding, c’est une révolution, une vraie, et ce qu’il y a d’intéressant, c’est qu’elle vient combler un trou dans la raquette des nombreux outils qui permettent de développer sans savoir développer : c’est à dire les outils nocode.
Les outils nocode sont comme des boîtes de Lego avec lesquels vous pouvez fabriquer des applications avec des briques de base. Là non plus, il n’y a pas de code à taper et n’importe quelle personne un peu débrouillarde arrivera très vite à se créer elle même des petites applications fort utiles qui pourront l’aider à améliorer sa productivité ou à rendre service à ses clients. Les outils nocode sont nombreux et permettent de s’attaquer à de nombreux problèmes.
Pour la gestion de données, il y a, par exemple, Airtable, ou son équivalent français : Timetonic, que l’on recommande vraiment.
Pour les automatisations, il y a Make ou N8N.
Pour la création rapide de site web, vous trouverez Weweb.
Le choix entre ces solutions dépendra de votre projet, mais aussi de vos ressources internes : qui sait faire quoi ?
La problématique du qui sait faire quoi ?
Le qui sait faire quoi est une question importante, car elle va aussi orienter votre projet. Nous avons été étonnés au Timetonic Day de découvrir que des équipes internes de non-codeurs étaient tout à fait capable d’acquérir elle même une compétence nocode. Ainsi, la digital factory de Veolia a entièrement intégré la compétence Timetonic en interne pour développer de nouveaux outils.
L’expérience que “nocoder” demande un apprentissage à partir du moment où l’on veut dépasser les simples petites démonstrations de bureau. Cela ne peut pas être demandé à des personnes peu attirées par la construction d’applications. C’est un sujet important, car vous ne pouvez pas imposer ce genre de compétence. On aime ou on n’aime pas nocoder. Ce n’est pas une compétence transverse.
Le vibecoding efface en partie, cette problématique, mais les apparences sont trompeuses. Le vibecoding produisant du code pur dans lequel on peut mettre les mains, il est essentiel que ceux qui viebecodent aient plus qu’un background technique pour être efficaces et bien profiter des avantages du vibecoding. Comme souvent, l’IA procure l’illusion de la facilité, alors que ça n’est pas le cas.
Quel méthode pour quels projets ?
Si vous cherchez à faire quelque chose de vraiment robuste et de vraiment pérenne dans le temps, le nocode s’avère plus sûr. Les plateformes nocode offrent des environnements sécurisés, fiables, stables, scalables qui peuvent permettre à un projet de partir tout petit et de grandir vite dans les mêmes conditions.
Etudiez bien les besoins de votre projet et privilégiez les solutions qui se rapprochent de vos objectifs. Si vous avez besoin de traiter avec beaucoup de données, un Timetonic fera l’affaire, par exemple.
Pensez également que beaucoup de solutions nocodes peuvent s’interfacer grâce aux outils de connexion comme Make et N8n. Combiner ces outils peut réellement permettre de créer des applications multifontionnelles et puissantes.
Le vibecoding a une approche plus généraliste et permet de traiter tous les sujets, surtout ceux auxquels on ne trouve pas de réponse sur le marché. Il peut être utilisé pour créer rapidement des prototypes pour tester des concepts, mais il sera plus difficile de le faire passer en production “grand-public” sans faire intervenir des développeurs expérimentés. C’est une solution de court-terme, mais qui est très économique et très pratique pour aller vite et faire des essais. Mais c’est aussi une solution de long-terme quand on l’inscrit dans des processus de développement complexes.
Nocode, vibecoding : peut-on aller plus loin avec ces outils ?
Oui ! Tout est possible, en théorie, avec ces outils : créer des services en Saas, des petits outils de bureau, des apps pour mobile, des jeux, etc. There’s no limit, comme dirait l’autre !
Pour autant, il faut garder à l’esprit qu’il arrive toujours un stade dans l’histoire d’un produit numérique où on a besoin de faire du spécifique. Dans ce cas, il devient tout à fait possible de revenir aux méthodes de développement traditionnelles pour intégrer des briques fonctionnelles spécifiques ou plus poussées techniquement.
Conclusion
Nocode et vibecoding n’adressent pas forcément les mêmes objectifs. Les deux méthodes peuvent cohabiter au sein d’une même entreprise, mais pas pour les mêmes projets. Pour pouvoir faire des choix, il est indispensable de se créer une culture de ces outils et de comprendre comment ils peuvent servir vos besoins et dans quelles mesures.
